Roland_Garros

Le futur Grand Chelem : chantier du nouveau Roland-Garros

Le terrain de tennis mythique de Roland-Garros fait l'objet d'une rénovation moderne de 400 millions de dollars sous la supervision technique et réglementaire de Bureau Veritas.

Dénommé en l’honneur du célèbre aviateur et berceau des Internationaux de France, Roland Garros est un trésor parisien. Ses célèbres courts en terre battue sont une telle référence pour les « joueurs sur terre battue » que les meilleurs terrains de terre battue du monde entier sont désormais eux-mêmes reconnus comme des clubs honorifiques de « Roland-Garros ».

Les trois autres courts des tournois du Grand Chelem, l'Open d'Australie, Wimbledon et l'US Open, ont été améliorés ces dernières années. Pour rester un hôte à la hauteur, Roland Garros a investi dans la rénovation de son infrastructure. Le projet, piloté par Bureau Veritas, prévoit de respecter la tradition de ce vénérable stade, sans sacrifier les équipements attendus par les amateurs de sport contemporains. Les plans de construction comprennent une extension de 850 à 1 250 acres dans le jardin botanique voisin, l'ajout de 2 500 places supplémentaires et l'installation d'un toit rétractable.

Capable de s'ouvrir ou de se fermer complètement au-dessus du court Philippe-Chatrier en 15 minutes, le nouveau toit rétractable permettra de poursuivre les matchs en cas de mauvais temps.

Doté d'un éclairage pour les matchs nocturnes et de 100 mètres de portée, le toit escamotable a posé des défis logistiques. Les structures portantes du toit massif ne pouvaient pas être installées sur les terrains sous peine de gêner la vue des spectateurs.

Thierry Lamadon, directeur technique de Bureau Veritas Construction précise : « Il n'est évidemment pas possible de planter des poteaux au milieu du terrain. Les acteurs du projet doivent donc garantir la stabilité de l’ouvrage avec peu de soutien ».

De plus, pour compenser les milliers de tonnes du nouveau toit, les fondations des terrains ont dû être renforcées. Les fluctuations de température, à l’origine d’éventuelles dilatations ou contractions des matériaux de construction, ainsi que les variations du vent affectent la conception, la construction et la sécurité des visiteurs. « Les rafales ne doivent pas générer de vibrations désagréables pour les spectateurs, comme on l'a vu ailleurs », explique Philippe Hostalery, chef de projet chez Bureau Veritas Construction.

Selon Hassan Mirdas, responsable de l'activité chez Bureau Veritas Construction : « Pour que le toit se déploie correctement, tous les mécanismes doivent fonctionner ensemble ».

Si tout se passe comme prévu, 2019 marquera le dernier Roland-Garros sans toit rétractable.